-
Chanson du tout nouvel album intitulé Cyclo de Zazie.
Peut-être un clin d'oeil par rapport au précedent débat concernant la case "Mademoiselle",mais surtout une sorte de plaidoirie en faveur de la liberté sexuelle de la femme et de la non justification du mariage, en tant qu'exigence sociale.Paroles :On dit pas Madame,On dit Mademoiselle,C'est comme ça,Qu'on m'appelle,Les filles de joie,Les enfants, les pucelles,En levant les yeux au cielPas de bague au doigt,Pas plus de plomb dans l'aile,Fuis, loin des pays froids,Comme les hirondelles,Pas comme toutes celles,Qui versent tant de larmes,Quand il se fait la belle,Le Prince plein de charme,On dit pas Madame,On dit Mademoiselle,C'est comme ça,Qu'on m'appelle,Les vieilles filles,Les Saintes, les homosexuelles,En levant les yeux au ciel,Mais qu'elles sont belles,Ces femmes qui sont libres,D'aimer tel ou tel,En laissant l'autre libre,De voler quelques heures,Les jolis papillons,Ne vont pas voir ailleurs,Quand on ne les met pas en prison,Laissant à ciel ouvert,Leur chambre et leurs cuisses,Leur âme à découvert,Sans autre artifice,Les Marie couche-toi-là,Sont si pleines de grâce,Elles effacent toutes celles,A la vertu vertueuse,On dit pas Madame,On dit Mademoiselle,C'est comme ça,Qu'on appelle,Les danseuses, les poètes,Les peintres, les modèlesJe suis un peu comme elle,Pas de bague à mon doigt,Du plomb dans la cervelle,Mais si tu veux de moi,J'essaierai d'être celle,Qui fera ton bonheur,Les jolis papillons,Ne cherchent pas ailleurs,Ce qu'ils trouvent à la maison.
3 commentaires -
Vu sur la version Internet du journal local (Info07) de TC Media, la présentation d'un livre consacré au relation de coulpe.Son titre : "L'amour sexship" ou (vu ce qu'on en dit), "La promo politiquement correcte d'un regain des moeurs (elles aussi, plus correctes que le reste)"Aperçu :
La femme libérée, l'homme émasculé ?
Les couples d'aujourd'hui communiquent moins.Publié le 2 Février 2013Antony Da Silva-Casimiro"Les problèmes des couples semblent se multiplier au fil des années. Et si le tout était causé depuis la libération des femmes ?Dans le livre L'amour sexship, écrit par David Bernard et Chantal Lamontagne, on retrouve des pistes pouvant guider les amoureux vers une vie simplifiée. Car selon la co-auteure, les couples ne sont plus les mêmes, surtout lorsqu'on observe les dernières années.Loin de remettre en question la libération de la femme, la coach relationnelle a remarqué plusieurs problèmes de communication. Elle souhaite aider les hommes à comprendre leur femme, car celles-ci essayent de devenir totalement indépendantes.«Les hommes aiment prendre soin des femmes. Pas seulement leur épouse, mais toutes les femmes de leur vie. Aujourd'hui, l'homme est émasculé. Il est plus facilement blessé et se pose plusieurs questions avant de poser un geste. La libération (de la femme) a scrappé des affaires. Les femmes veulent tout faire aujourd'hui.»L'horaire est chargé pour une journée : élever les enfants, avoir un travail, entretenir la maison, cuisiner, laver, faire le ménage, reconduire les enfants à leurs activités et toutes autres tâches connexes. Mme Lamontagne estime qu'il est impossible pour quelqu'un de porter un tel fardeau.«Le système nerveux de la femme est 56 fois plus sensible que celui d'un homme. Les femmes se sentent coupables d'avoir du temps libre et relaxer. Elles deviennent rapidement épuisées. Le pourcentage de femmes dans la trentaine qui sont sur les antidépresseurs est anormalement élevé. Elles atteignent trop souvent la limite que leur corps et leur esprit le permettent. Elles ont le droit à du repos.»En s'imposant autant de responsabilités, la dynamique du couple finit par changer, croit l'écrivaine. Par exemple, cette surcharge de travail envoie un message à l'homme: «Je n'ai pas besoin de toi.»«Un homme a besoin de se sentir important et utile. Quand un homme vous propose de porter vos sacs, mesdames, ne dites pas non par orgueil. Acceptez le geste et remerciez-le. Il sera comblé et fier. C'est ce qu'il a besoin. Un homme engagé est un homme heureux», conseille-t-elle.Par ailleurs, elle conseille également de respecter son compagnon de vie et d'éviter de le ridiculiser, surtout en public. «Cependant, il ne doit pas attendre. S'il n'aime pas le comportement ou les agissements de sa femme, il doit le dire. De plus, les femmes aiment ça quand les hommes s'imposent», précise-t-elle.En vingt ans de travail comme coach relationnelle, Chantal Lamontagne a fini par rédiger son livre. Elle a décidé de le faire avec David Bernard, conférencier et aussi coach, qui cherchait à obtenir des données pour parler de la problématique.L'amour sexship rejoint facilement les couples dans la trentaine que ceux à la retraite."(Voir l'article ici )
À la limite, on s'en tape le citron, les couples font bien ce qu'ils veulent de leur vie et je ne pense pas que ce genre de livre ait un réel impact sur eux.Mais, loin de ne toucher qu'à la vie de couple, les auteurs de ce pseudo mode d'emploi de la vie à deux, ajoutent en garniture une bonne dose de rapports sociaux. C'est là qu'il y a un hic.Ce hic n'est autre que...l'émancipation de la femme.Nom d'un soutif dégrafé ! Les hommes ne nous comprennent plus, les hommes n'en peuvent plus. Comment faire l'amour à une femme qui veut être au-dessus ?Sérieusement. Dans ce livre, "loin de remettre en cause la libération de la femme", on freine juste ses ardeurs. On remet en question son hyperactivité. Les femmes veulent tout gérer : maison, enfants, boulot, macho ().Elles veulent en faire trop, alors qu'elle n'ont pas les conditions physiques ou psychiques pour le faire, comme le dit Mme Lamontagne : "Le système nerveux de la femme est 56 fois plus sensible que celui d'un homme [...] Elles atteignent trop souvent la limite que leur corps et leur esprit le permettent."Ceci est néfaste pour le couple. A l'inverse, les hommes ayant un sythème nerveux plus solide, une hyperactivité de leur part, n'est pas génante.A en croire Lamontagne, une femme au foyer serait donc une femme parfaitement adaptée à ses conditions psychiques. En outre, c'est aussi une femme qui permet à son compagnon, de prendre soin d'elle, vu qu'il ne se sent pas blessé de voir qu'elle sait s'occuper (bonjour le tableau).Ainsi, il serait bon pour les femmes d'en faire moins, d'une part pour leur santé et d'autre part pour l'ego de leur conjoint.Ce qu'il y a de marrant en lisant cela, c'est que j'ai plutôt tendance à me dire que ce sont les propos du livre eux-mêmes, qui "émasculent" l'homme, en faisant de lui la victime d'une amazone chimérique.La tendance générale du bouquin est tournée vers une politique amoureuse, où c'est la femme qui doit faire attention, soumettre son élan, faire preuves de précaution et de délicatesse.La problématique étant la communication de couple (donc 2 personnes ensemble), pourquoi est-ce seulement la femme qui est visée comme étant le grain de sable qui enraille la machine ?Face à ce discours pro-moeurs années 40, j'en viens à me dire : A quand l'émancipation des hommes ? Oui. À quand ce jour où on ne nous décrira plus une masculinité dépendante de nos jupons ?Les lignes de ce livre, se moquent (même si ça n'est pas le but), autant d'eux (les hommes) que d'elles (les femmes) : "Un homme a besoin de se sentir important et utile. Quand un homme vous propose de porter vos sacs, mesdames, ne dites pas non par orgueil. Acceptez le geste et remerciez-le. Il sera comblé et fier"
Je ne crois pas en cette vision du couple, elle est rétrograde pour tout le monde. Un couple, c'est de la communication (oui) et de la complementarité (honnête), pas ce genre de mascarade où tout le monde joue un jeu.
(Article susceptible d'être modifiè)
votre commentaire -
Etats-Unis: l'armée autorise officiellement les femmes à prendre part aux combats
L'armée américaine a officiellement levé jeudi l'interdiction faite aux femmes de prendre part aux combats, a indiqué le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, qui doit bientôt quitter son poste.
"Les femmes ont montré un grand courage et un grand sacrifice sur ou hors des champs de bataille. Elles ont contribué de manière sans précédente à la mission de l'armée et ont prouvé leur capacité à servir dans un nombre de plus en plus grand de missions", a souligné le ministre dans un communiqué.
"L'objectif du département (à la Défense), en abrogeant cette règle, est de s'assurer que les missions soient accomplies par les personnes les mieux qualifiées et les plus capables, indépendamment de leur sexe", a ajouté M. Panetta.
La décision du ministre a été prise sur recommandation des chefs des différents corps de l'armée, qui "ont conclu à l'unanimité qu'il était temps désormais d'avancer avec l'objectif d'intégrer les femmes dans le plus grand nombre possible de secteurs professionnels", a-t-il rapporté.
M. Panetta s'exprimera également jeudi lors d'une conférence de presse avec le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées.
Les chefs d'état-major auront jusqu'à janvier 2016 pour soulever des exceptions à la nouvelle règle.
Un haut responsable de la Défense, sous couvert d'anonymat, a précisé à l'AFP que cette question n'avait pas provoqué de débat au sein de l'état-major et que les chefs militaires étaient davantage concentrés sur sa mise en oeuvre pour que les règles au combat, y compris en matière de condition physique, soient respectées.
Cette décision de l'armée américaine entérine un état de fait en Irak et en afghanistan où il n'y a pas de lignes de front claires et où les femmes ont déjà versé le prix du sang.
Depuis une règle instituée en 1994, les femmes, au nombre de 204.714 dans l'armée (hors réserve et garde nationale), soit 14,5% des effectifs, n'étaient pas censées servir au combat.
Fin novembre, un groupe de femmes militaires américaines avait déposé plainte contre l'Etat fédéral, reprochant aux autorités de leur interdire de participer à des opérations de combat, un règlement "daté" qu'elles jugent discriminatoire.
votre commentaire -
Le féminisme selon Alexandra Lamy
Seule en scène, elle incarne plusieurs personnages dans « La venus au phacochère », une pièce à la fois drôle et tragique sur la difficulté d’être femme dans le Paris de la Belle Epoque.
Surtout, ne vous fiez pas à l’affiche. Elle évoque les plus tristes heures du théâtre de boulevard alors que La vénus au phacochère est une pièce subtile et puissante sur la condition des femmes. Seule en scène, Alexandra Lamy y incarne plusieurs personnages évoluant dans le Paris de la Belle Epoque. D’abord Misia, talentueuse pianiste qui étouffe dans une société profondément misogyne. Tiraillée entre ses désirs d’émancipation (encouragée par sa meilleure amie au mœurs libérées), son amour pour son époux (le très machiste fondateur de la Revue Blanche) et la cour insistante d’un homme d’affaires cynique, Misia est tour à tour facétieuse, défenseuse acharnée du droit de femmes puis traquée et brisée.
Alexandra Lamy réussit parfaitement à passer d’un registre à l’autre. A l’aise dans chacun, elle donne vie à tous ses personnages sans que jamais le spectateur ne soit perdu. Une véritable performance car les protagonistes se parlent par courriers interposés et quand le rythme des envois s’accélère et que les lettres se croisent, elle se lance dans un impressionnant ping-pong épistolaire.
Si la première partie est délicieusement drôle et piquante (surtout quand Misia tient tête à son macho de mari), la seconde est franchement angoissante. Un basculement inattendu fait plonger la pièce dans une ambiance plus sombre et là, la puissance du jeu d’Alexandra Lamy donne toute sa dimension. Epatant.
votre commentaire