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    Etats-Unis: l'armée autorise officiellement les femmes à prendre part aux combats

    L'armée américaine a officiellement levé jeudi l'interdiction faite aux femmes de prendre part aux combats, a indiqué le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, qui doit bientôt quitter son poste.

     

    L'armée américaine a officiellement levé jeudi l'interdiction faite aux femmes de prendre part aux combats, a annoncé le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, qui doit bientôt quitter son poste.

     

    "Les femmes ont montré un grand courage et un grand sacrifice sur ou hors des champs de bataille. Elles ont contribué de manière sans précédente à la mission de l'armée et ont prouvé leur capacité à servir dans un nombre de plus en plus grand de missions", a souligné le ministre dans un communiqué.

    "L'objectif du département (à la Défense), en abrogeant cette règle, est de s'assurer que les missions soient accomplies par les personnes les mieux qualifiées et les plus capables, indépendamment de leur sexe", a ajouté M. Panetta.

    La décision du ministre a été prise sur recommandation des chefs des différents corps de l'armée, qui "ont conclu à l'unanimité qu'il était temps désormais d'avancer avec l'objectif d'intégrer les femmes dans le plus grand nombre possible de secteurs professionnels", a-t-il rapporté.

    M. Panetta s'exprimera également jeudi lors d'une conférence de presse avec le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées.

    Les chefs d'état-major auront jusqu'à janvier 2016 pour soulever des exceptions à la nouvelle règle.

    Un haut responsable de la Défense, sous couvert d'anonymat, a précisé à l'AFP que cette question n'avait pas provoqué de débat au sein de l'état-major et que les chefs militaires étaient davantage concentrés sur sa mise en oeuvre pour que les règles au combat, y compris en matière de condition physique, soient respectées.

    Cette décision de l'armée américaine entérine un état de fait en Irak et en afghanistan où il n'y a pas de lignes de front claires et où les femmes ont déjà versé le prix du sang.

    Depuis une règle instituée en 1994, les femmes, au nombre de 204.714 dans l'armée (hors réserve et garde nationale), soit 14,5% des effectifs, n'étaient pas censées servir au combat.

    Fin novembre, un groupe de femmes militaires américaines avait déposé plainte contre l'Etat fédéral, reprochant aux autorités de leur interdire de participer à des opérations de combat, un règlement "daté" qu'elles jugent discriminatoire.



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     Le féminisme selon Alexandra Lamy

    Seule en scène, elle incarne plusieurs personnages dans « La venus au phacochère », une pièce à la fois drôle et tragique sur la difficulté d’être femme dans le Paris de la Belle Epoque.

     

    Alexandra Lamy [2]

     

    Surtout, ne vous fiez pas à l’affiche. Elle évoque les plus tristes heures du théâtre de boulevard alors que La vénus au phacochère est une pièce subtile et puissante sur la condition des femmes. Seule en scène, Alexandra Lamy y incarne plusieurs personnages évoluant dans le Paris de la Belle Epoque. D’abord Misia, talentueuse pianiste qui étouffe dans une société profondément misogyne. Tiraillée entre ses désirs d’émancipation (encouragée par sa meilleure amie au mœurs libérées), son amour pour son époux (le très machiste fondateur de la Revue Blanche) et la cour insistante d’un homme d’affaires cynique, Misia est tour à tour facétieuse, défenseuse acharnée du droit de femmes puis traquée et brisée. 


    Alexandra Lamy réussit parfaitement à passer d’un registre à l’autre. A l’aise dans chacun, elle donne vie à tous ses personnages sans que jamais le spectateur ne soit perdu. Une véritable performance car les protagonistes se parlent par courriers interposés et quand le rythme des envois s’accélère et que les lettres se croisent, elle se lance dans un impressionnant ping-pong épistolaire.

    Si la première partie est délicieusement drôle et piquante (surtout quand Misia tient tête à son macho de mari), la seconde est franchement angoissante. Un basculement inattendu fait plonger la pièce dans une ambiance plus sombre et là, la puissance du jeu d’Alexandra Lamy donne toute sa dimension. Epatant.


     

    La venus au Phacochère [1]


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    Emmanuelle Guilbart quitte France Télévisions

    Resserré, le nouvel organigramme de France Télévisions, et singulièrement velu des mollets : la seule femme de la direction générale, Emmanuelle Guilbart, chargée de la coordination des programmes, en est absente et va quitter France Télévisions.

    Officialisée hier, la nouvelle organisation (Libération de vendredi) est, comme prévu, marquée par la suppression des postes de directeurs des chaînes et par la montée en puissance de quatre hommes : Bruno Patino aux programmes, Thierry Thuillier à l’info, Patrice Papet aux ressources humaines et Martin Ajdari aux finances.

    Autre victime collatérale du grand ménage : Jean Réveillon, DG de France 2, devrait quitter France Télévisions. Une organisation où France Télévisions tente de reprendre la main alors que le gouvernement insistait lourdement pour qu’un spécialiste des programmes soit nommé.

     


     

    (...)

    Le collectif La Barbe qui milite pour une meilleure représentation des femmes dans les hautes sphères de pouvoir n'a pas manqué de réagir à ces quatre promotions masculines.

    "Le 28 août 2012, il y a exactement cinq mois, le collectif féministe La Barbe était venu féliciter pendant sa conférence de rentrée France Télévisions pour son "organigramme frôlant la perfection" (une seule femme, Emmanuelle Guilbart, y figurait alors). Le PDG du groupe audiovisuel public, Rémy Pflimlin, s’était dit "de plus en plus sensible" à la question et avait assuré être "personnellement, extrêmement soucieux que nous puissions faire évoluer les choses". La Barbe poursuit : "La Barbe félicite Rémy Pflimlin pour ses déclarations cohérentes. Puisque oui, les choses ont évolué, et l’organigramme de France Télévisions atteint cette fois la perfection. Aucune femme n'a été nommée autour du Président pour conduire la transformation de l'entreprise".

     

    Des-membres-du-collectif-feministe-la-barbe-manifestent-pendant-la-conference-de-rentree-de-france-t

     

     

     

     

     

     

     

     

     


         Sophia Aram (chroniqueuse sur France Inter) ne manque pas elle non plus, de noter avec humour tranchant, combien la politique de France Télévisions change de bord facilement où plutôt, combien elle nous rappelle que les bonnes résolutions ne durent qu'un temps et ne sont là qu'à titre d'amusement...La tradition veut que la télé ait un sexe, masculin sans nul doute. 

     


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    Qui va garder les enfants ? La campagne d’Osez le Féminisme

    Le 13/11/2012      
    Les militantes d’Osez le Féminisme n’ont pas oublié la promesse de François Hollande de créer 500 000 places en crèche en cinq ans. Dans leur nouvelle campagne simplement intitulée « Qui va garder nos enfants ? », elles interpellent les pouvoirs publics à ce sujet. « En France, 60 % des enfants entre 0 et 3 ans sont gardés par leurs parents et dans la majorité des cas par leur mère. Seuls 10 % des enfants de cette tranche d'âge ont une place en structure d'accueil collective », dénonce l’association. Avec humour, les féministes illustrent le problème avec la « roue de la crèche ».
    Dans une vidéo, une femme demande une place en crèche à la mairie, aussitôt après avoir appris qu’elle était enceinte. Cinq mois plus tard, sans nouvelle de la municipalité, elle tombe sur une émission de télévision où les participantes jouent à la « roue de la crèche » pour décrocher une place pour leur enfant. « La loterie, ça suffit ! », s’énervent les militantes.
     
     

     

    L’objectif : un quart des enfants accueillis en crèche
     
    Sur le site Internet dédié à la campagne, Osez le Féminisme réclame des solutions concrètes. « 25 % des enfants de moins de 3 ans accueillis en crèche d'ici 5 ans, soit la création de 500 000 places en établissement collectifs » et « la création d'un véritable service public de la petite enfance ». Troisième priorité, la « lutte contre les inégalités sociales et territoriales dans l'accès à des modes d'accueil ». Le site donne aussi la parole à des parents qui ont fait une demande restée sans suite.
    Dans une tribune publiée ce mardi sur « Mediapart », l’association pointe du doigt ce « système D » qui pénalise la vie professionnelle et sociale des femmes. Un constat que le gouvernement ne veut pas ignorer. Lundi, la ministre déléguée à la Famille Dominique Bertinotti, a lancé une « mobilisation pour la petite enfance », une concertation nationale qui débutera le 17 novembre.

    Qui va garder les enfants - Campagne
       

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    Assurance : les primes des conductrices vont s’envoler

     
    Fini le temps où les femmes payaient leur assurance auto moins cher que les hommes au motif qu’elles avaient moins d’accidents de la route. Notamment durant les premières années de permis. A partir du vendredi 21 décembre, ce sera de l’histoire ancienne. Les assureurs vont devoir se mettre en conformité avec une décision prise en mars 2011 par la Cour de justice des communautés européennes.
     
    Celle-ci a jugé la prise en compte du sexe dans la tarification… discriminatoire. Et donc illégale. Cette décision concerne également d’autres types d’assurance. Mais c’est bel et bien dans l’automobile que les conséquences risquent d’être les plus lourdes.
    Jusqu’à 20 % de différence chez les jeunes. Tous les experts le disent : les tarifs proposés aux conductrices vont augmenter. De combien? « De 4% à 50% suivant leur expérience et leur profil pour les jeunes conductrices », analyse le fondateur du site Assurland, Stanislas Di Vittorio. Se fondant sur de nombreuses simulations effectuées ces trois derniers mois, ce dernier estime que la prime moyenne payée par les hommes est généralement supérieure de 8% à celle des femmes, la différence pouvant aller « jusqu’à 20% » chez les jeunes conducteurs (voire 100% pour ceux qui affichent moins d’un an de conduite).
    Par le passé, certains assureurs annulaient tout ou partie de la surprime jeune conducteur « pour les femmes, car les statistiques d’accidents leur sont beaucoup plus favorables », constate cet expert. Une pratique qui, selon lui, va disparaître.
    Cette décision ne concerne que les nouveaux contrats signés après le 21 décembre, notamment ceux des conductrices ayant leur permis depuis deux ans, relativise la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). « Et en aucun cas les femmes déjà assurées qui reconduisent tacitement leur contrat », précise son délégué général, Jean-François Lequoy. Regrettant l’abandon du critère de sinistralité — car « il collait au plus près de la réalité » —, ce dernier assure que la profession « se pliera à la décision européenne ». Et de préciser que « les prix devraient rester raisonnables » en raison du « secteur ultra-concurrentiel de l’assurance auto » (plus de 150 acteurs en France).
    Secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), Jean de Boissieu reconnaît, quant à lui, que cette nouvelle règle est « une incitation à ne pas changer d’assureur pour garder les anciens tarifs ». Voilà au moins qui est clair


     

    Moi qui suis pour la parité, je juge cette décision légitime. Au nom de l’égalité des sexes, le critère du genre ne peut plus servir au calcul des tarifs. Le facteur de sinistralité part d'un a priori supposé fondé, mais en est-il vraiment ainsi dans la réalité ? Rien n'est sur. En prenant individuellement, une femme et un homme, rien ne laisse supposer que l'une aura moins d'accidents que l'autre et inversement.

     

    A ceux qui disent  que cette "égalité [...] risque d’être payée au prix fort par la gent féminine", je réponds que dans une volonté d'établir une égalité des sexes, tout le monde doit y mettre du sien. Autant que les hommes, les femmes doivent apprendre à laisser de cotes leurs "privilèges", pour remédier à une société qui fonctionne sur des principes inégalitaires entre hommes et femmes.

     


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