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    Qui va garder les enfants ? La campagne d’Osez le Féminisme

    Le 13/11/2012      
    Les militantes d’Osez le Féminisme n’ont pas oublié la promesse de François Hollande de créer 500 000 places en crèche en cinq ans. Dans leur nouvelle campagne simplement intitulée « Qui va garder nos enfants ? », elles interpellent les pouvoirs publics à ce sujet. « En France, 60 % des enfants entre 0 et 3 ans sont gardés par leurs parents et dans la majorité des cas par leur mère. Seuls 10 % des enfants de cette tranche d'âge ont une place en structure d'accueil collective », dénonce l’association. Avec humour, les féministes illustrent le problème avec la « roue de la crèche ».
    Dans une vidéo, une femme demande une place en crèche à la mairie, aussitôt après avoir appris qu’elle était enceinte. Cinq mois plus tard, sans nouvelle de la municipalité, elle tombe sur une émission de télévision où les participantes jouent à la « roue de la crèche » pour décrocher une place pour leur enfant. « La loterie, ça suffit ! », s’énervent les militantes.
     
     

     

    L’objectif : un quart des enfants accueillis en crèche
     
    Sur le site Internet dédié à la campagne, Osez le Féminisme réclame des solutions concrètes. « 25 % des enfants de moins de 3 ans accueillis en crèche d'ici 5 ans, soit la création de 500 000 places en établissement collectifs » et « la création d'un véritable service public de la petite enfance ». Troisième priorité, la « lutte contre les inégalités sociales et territoriales dans l'accès à des modes d'accueil ». Le site donne aussi la parole à des parents qui ont fait une demande restée sans suite.
    Dans une tribune publiée ce mardi sur « Mediapart », l’association pointe du doigt ce « système D » qui pénalise la vie professionnelle et sociale des femmes. Un constat que le gouvernement ne veut pas ignorer. Lundi, la ministre déléguée à la Famille Dominique Bertinotti, a lancé une « mobilisation pour la petite enfance », une concertation nationale qui débutera le 17 novembre.

    Qui va garder les enfants - Campagne
       

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  • (Lecture innachevée)
     
    Desobeir-sexisme
     
    "De quoi se plaingnent-elles ? Les femmes ont désormais le droit de voter, la possibilité de s'exprimer, de participer au fonctionnement de la société, de procréer librement. Pourtant, elles paient souvent au prix fort cette émancipation, dans une société encore pronfondément machiste, qui continue d'exercer sur elles toutes sortes de violence physique et symboliques.
     
    C'est pourquoi de nombreuses féministes s'emparnt aujourd'hui des outils de la désobéissance pour tenter à nouveau de faire bouger les lignes.
     
    Désobéir : des données pour comprendre, des arguments pour discuter, des conseils pratiques pour s'opposer."
     
    Collection dirigée par Xavier Renou

     
    Avis perso :
     
    Pourquoi lecture inachevée ? Parce que ça m'a gonflé !
     
    Petit bouquin plein de références intéressantes, plein d'infos historiques bonnes à savoir, mais trop, beaucoup trop de bêtises, de jugements au goût déplacé, hors sujet, hors subtilité, hors-service de tous côtés. Je n'aime pas que l'on pratique la victimisation, que l'on tombe dans l'exagération ou l'extrémisme.
     
    N'ayant cependant pas tout lu, je n'irais pas plus loin dans ma critique. Je vais bouffer les lignes qui restent (sans motivation), voir ce qu'il y a de bon à prendre et serrer les dents faces aux énormités, que je vais certainement encore croiser.
     
    Mon avis final viendra plus tard.

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    Assurance : les primes des conductrices vont s’envoler

     
    Fini le temps où les femmes payaient leur assurance auto moins cher que les hommes au motif qu’elles avaient moins d’accidents de la route. Notamment durant les premières années de permis. A partir du vendredi 21 décembre, ce sera de l’histoire ancienne. Les assureurs vont devoir se mettre en conformité avec une décision prise en mars 2011 par la Cour de justice des communautés européennes.
     
    Celle-ci a jugé la prise en compte du sexe dans la tarification… discriminatoire. Et donc illégale. Cette décision concerne également d’autres types d’assurance. Mais c’est bel et bien dans l’automobile que les conséquences risquent d’être les plus lourdes.
    Jusqu’à 20 % de différence chez les jeunes. Tous les experts le disent : les tarifs proposés aux conductrices vont augmenter. De combien? « De 4% à 50% suivant leur expérience et leur profil pour les jeunes conductrices », analyse le fondateur du site Assurland, Stanislas Di Vittorio. Se fondant sur de nombreuses simulations effectuées ces trois derniers mois, ce dernier estime que la prime moyenne payée par les hommes est généralement supérieure de 8% à celle des femmes, la différence pouvant aller « jusqu’à 20% » chez les jeunes conducteurs (voire 100% pour ceux qui affichent moins d’un an de conduite).
    Par le passé, certains assureurs annulaient tout ou partie de la surprime jeune conducteur « pour les femmes, car les statistiques d’accidents leur sont beaucoup plus favorables », constate cet expert. Une pratique qui, selon lui, va disparaître.
    Cette décision ne concerne que les nouveaux contrats signés après le 21 décembre, notamment ceux des conductrices ayant leur permis depuis deux ans, relativise la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). « Et en aucun cas les femmes déjà assurées qui reconduisent tacitement leur contrat », précise son délégué général, Jean-François Lequoy. Regrettant l’abandon du critère de sinistralité — car « il collait au plus près de la réalité » —, ce dernier assure que la profession « se pliera à la décision européenne ». Et de préciser que « les prix devraient rester raisonnables » en raison du « secteur ultra-concurrentiel de l’assurance auto » (plus de 150 acteurs en France).
    Secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), Jean de Boissieu reconnaît, quant à lui, que cette nouvelle règle est « une incitation à ne pas changer d’assureur pour garder les anciens tarifs ». Voilà au moins qui est clair


     

    Moi qui suis pour la parité, je juge cette décision légitime. Au nom de l’égalité des sexes, le critère du genre ne peut plus servir au calcul des tarifs. Le facteur de sinistralité part d'un a priori supposé fondé, mais en est-il vraiment ainsi dans la réalité ? Rien n'est sur. En prenant individuellement, une femme et un homme, rien ne laisse supposer que l'une aura moins d'accidents que l'autre et inversement.

     

    A ceux qui disent  que cette "égalité [...] risque d’être payée au prix fort par la gent féminine", je réponds que dans une volonté d'établir une égalité des sexes, tout le monde doit y mettre du sien. Autant que les hommes, les femmes doivent apprendre à laisser de cotes leurs "privilèges", pour remédier à une société qui fonctionne sur des principes inégalitaires entre hommes et femmes.

     


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  • Experience personnelle 

    Scène à laquelle une personne de mon entourage à assisté :

     
    (Un couple de retraités, face l'un à l'autre, chacun dans un fauteuil, lisent le journal)
     
    Monsieur : Tu savais que c'est une femme qui va diriger l'ENA ?
    Madame : Oui et c'est aussi une femme qui est à la tête d'Interpôle.
    Mosieur : P**** ! J'voudrais pas être à la place des mecs dans 20 ans ou 30 ans
    Madame : Bah, pourquoi tu dis ça ?
    Monsieur : Parce que t'as vu toutes ces bonnes femmes. Elles sont partout maintenant, elles ont voulue la parité et elles rattrapent le truc à mille à l'heure. Les mec sont mal barrés.
     
      
     

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