Les Pussy Riot
(Minou Emeutier)
Dans la lignée de Femen (mouvement de protestation ukrainien féministe, mais pas que), voici les Pussy Riot.
A force de nous traiter d'hystériques, pour le coup, les bien pensant sont servis.
Ça fait maintenant 1 an que ce groupe punk féministe est né en Russie.
Celles qui le composent se seraient rencontrées lors d'une manif anti-poutine. Munies de cagoule en crochet, personnifiant leur lutte et préservant leur anonymat, elles se battent entre autre pour le droit à l’avortement, l’anti-sexisme, la lutte pour les droits des personnes LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres), la libération des prisonniers politiques, l’écologie et le féminisme.
Pourquoi le punk ?
Selon elles "C’est la rafale maximum de l’énergie créatrice qui ne requiert pas de technique"
Donc ne vous attendez pas à un truc clean, c'est l'ardeur et le cran qui comptent.
Aperçu :
Leur dernière performance date du 21 février dernier, dans la cathédrale Christ Saint Sauveur de Moscou, où elles ont interprété une chanson intitulée : "Богородица, Путина прогони" ("Sainte mère, chasse Poutine").
Suite à ça, deux jeunes femmes (Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhinafurent) furent arrêtées, suspectées d’être des membres du groupe et accusées d'opposition à leur président.
Mais comme je l'ai précisé, les Pussy Riot interviennent toujours cagoulées et donc rien ne prouve que ces deux femmes soient réellement impliquées.
Sous decision du tribunal de Moscou, elles attendront derrière les barreaux leur prochaine convocation, fin avril, pour "vandalisme en groupe organisé".
Elles ont entamé une grève de la faim.
Même de loin, soutenons les.