• Ne vous mariez pas les filles - Boris Vian (par Annick Cisaruk)

     

    Petit clin d'oeil à ceux qui me traitent de mègère androphobe.

    2600
     
    Chanson écrite par Boris Vian, chantée par Annick Cisaruk
     
     
     
    Paroles :
     
    Avez-vous vu un homme à poil
    Sortir soudain de la salle de bains
    Dégoulinant par tous les poils
    Et la moustache pleine de chagrin?
    Avez-vous vu un homme bien laid
    En train de manger des spaghetti
    Fourchette au poing, l'air abruti
    De la sauce tomate sur son gilet
    Quand ils sont beaux, ils sont idiots
    Quand ils sont vieux, ils sont affreux
    Quand ils sont grands, ils sont feignants
    Quand ils sont petits, ils sont méchants
    Avez-vous vu un homme trop gros
    Extraire ses jambes de son dodo
    Se masser le ventre et se gratter les tifs
    En regardant ses pieds l'air pensif?
     
    Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
    Faites plutôt du cinéma
    Restez pucelle chez vote papa
    Devenez serveuse chez un bougnat
    Élevez des singes, élevez des chats
    Levez la patte à l'Opéra
    Vendez des boite de chocolat
    Prenez le voile ou le prenez pas
    Dansez à poil pour les gagas
    Soyez radeuse avenue du Bois
    Mais ne vous mariez pas, les filles
    Ne vous mariez pas
     
    Avez-vous vu un homme gêné
    Rentrer trop tard pour le dîner
    Du rouge à lèvres sur son col
    Du flageolant dans la guibolle
    Avez-vous vu au cabaret
    Un monsieur qui n'est plus très frais
    Se frotter avec insistance
    Sur une petite fleur d'innocence
    Quand ils sont bêtes, ils vous embêtent
    Quand ils sont forts, ils font du sport
    Quand ils sont riches, Ils garent l'artiche
    Quand sils sont durs, ils vous torturent
    Avez-vous vu à votre bras
    Un maigrichon aux yeux de rat
    Friser ses trois poils de moustache
    Et se redresser, l'air bravache
     
    Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
    Mettez vos robes de gala
    Allez danser à l'Olympia
    Changez d'amant quatre fois par mois
    Prenez la braise et gardez-la
    Cachez la fraîche sous vos matelas
    A cinquante ans, ça servira
    A vous payer des beaux petits gars
    Rien dans la tête, tout dans les bras
    Ah, la belle vie que ça sera
    Si vous ne vous mariez pas, les filles
    Si vous ne vous mariez pas
     

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :